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Jean-Florian TELLO |
Site BDParadisio octobre 2002 :
Né le 24/10/78 à Valence (Français) Dessinateur
Fan de bd, Jean-Florian Tello sera aussi bien marqué par des artistes européens
(Moebius, Wendling,
Vatine, De Crécy) qu’américains ou japonais ( Bachalo,
Mignola, Miyasaki, Otomo).
Au cinéma, il admire la réalisation de superproductions comme Star Wars, Matrix
ou le Seigneur des Anneaux, ainsi que les films signés Burton, Tarantino,
Jarmush ou les frères Cohen. Son éclectisme cinématographique a une portée
mondiale, Tello s’abreuvant également de cinéma honk-kongais (John Woo, Samo
Hung) ou japonais (Tsukamoto, Kitamo), sans pour autant snober les réalisateurs
français (Caro et Jeunet, Gans). Ce paysage mental très riche est complété par
les films d’animation et le jeu vidéo, formes expressives parmi lesquelles il
préfère largement les créations japonaises.
1996, Titulaire d’un bac L encore chaud (mention bien, et oui), Tello entre aux
Beaux-Arts de Valence, dont il rejoindra ensuite en deuxième année la section
design graphique et multimédia. Mais c’est déjà en traînant ses guêtres dans les
festivals que Tello se lie à ses pairs et recueille l’avis des aînés sur ses
planches. Le bédéaste Tello trouve d’ailleurs de plus en plus difficilement sa
place aux Beaux-Arts, où compter les arts jusqu’à neuf n’est pas dans les
moeurs. Il finira par lâcher l’affaire à trois mois du diplôme, préférant tenter
l’admission à l’ESI d’Angoulême.
2000, Contacté par un ancien professeur, Jean-Florian Tello a fini par reprendre
les Beaux-Arts de Valence : il pense mettre fin à une période houleuse (échec à
l’EST, passage écourté à l’École Émile Coht de Lyon) en laissant de côté la
bande dessinée. Il en va en fait tout autrement puisqu’il rencontre au festival
d’Angoulême le scénariste Denis-Pierre Filippi, et
qu’ils ont des choses à se dire.
2002, le premier tome de Marshall, fruit de leur
collaboration, est publié chez les Humanoïdes Associés. D’Ombres et de lumières
est le premier album de Tello.
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