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Planche |
Nb de titre |
1 |
série finie |
Non |
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Résumé
série
Site Dargaud janvier 2004 : Oscillant entre
chronique intimiste et récit initiatique, cette première partie nous
narre une histoire d’amitié entre quatre enfants, ainsi que la
tentative d’intégration d’une famille venue de Londres dans un petit
village de pêcheurs italiens. C’est le prélude à un drame qui
bouleversera la vie des protagonistes, et dont nous verrons les
répercussions dans le second tome.
Barellito, 1906. L’arrivée de William, un petit garçon
de 10 ans, et de sa famille dans ce petit port de pêche ne laisse pas
indifférents les habitants du village, qui ne voient pas d’un très bon
œil l’installation de ces étrangers dans le domaine di Castagnedi.
Une hostilité latente qui ne fera qu’empirer lorsque Alex, le père de
William, fera connaître son projet — installer une pêcherie
ultramoderne — interprété comme une menace par les locaux. William,
quant à lui, fait la connaissance de Lisa, la fille de Francesco, un
pêcheur qui s’est lié d’amitié avec la famille anglaise. Elle est
bizarre, Lisa, elle voit des choses. Elle attendait l’arrivée de
William. Elle le sentait. Elle lui présente Paolo et Nino, ses deux
copains. Elle lui révèle quelque chose d’étonnant : tous les quatre
sont nés le même jour.
Dans les falaises crayeuses, autour de feux de camps, des cérémonies
initiatiques enfantines ouvrent des portes inattendues sur le passé…
Le drame explosera lorsque le feu sera mis au chalutier à vapeur
d’Alex, et que l’on retrouvera le corps du père de Lisa, assassiné “
pour l’honneur ” par l’un des pêcheurs…
Il y a des récits qui d’emblée vous prennent au cœur. “Où le regard ne
porte pas” est de ceux-là. Difficile, voir impossible de rester
insensible à cette histoire. Les personnages, attachants et
profondément humains, sont extraordinairement campés par le dessin
sublime, confinant à l’épure, d’Olivier Pont. La magie de l’enfance,
les merveilleux paysages méditerranéens, la défiance vis à vis des
“étrangers”, les passions qui animent tout ce petit monde nous
embarquent pour un voyage de 96 pages, au rythme aussi envoûtant que
le balancement d’un voilier sur les eaux bleues de la Méditerranée.
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