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Les Canyons de la Mort
T1 |
Edition originale |
DL 2002
Imp Sans N°470 |
Mon
édition |
EO |
Cote 03 |
NC |
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Résumé T1
I N T R O D U C T I O N
Le grand public croit généralement que le KKK et les mouvements d'ultra-droite
qui s'en réclament ne représentent plus grand-chose aux États-Unis.
Pourtant le bilan officiel des années 1980-2000 fait état de 9 117
incidents allant de la simple lettre de menace au meurtre caractérisé,
en passant par des attaques en tous genres, des profanations, des
plasticages comme celui d'Oklahoma City qui fit 193 victimes.
Agressions contre des Noirs, des Indiens, des Cubains, des
Vietnamiens, chasse aux immigrés mexicains le long des 3 400
kilomètres de frontière, expéditions punitives contre d'anciens
déserteurs amnistiés, ratonnades sanglantes contre des juifs, des
communistes, des homosexuels, des médecins pratiquant l'avortement,
participation à la guérilla antisandiniste au Nicaragua, tentatives de
coups d'État à l'île de la Dominique ou au Surinam, organisation de
camps militaires " survivalistes " et de milices puissamment armées :
au total plusieurs centaines de morts dans le Sud, mais aussi à
Chicago, en Californie, dans le Colorado, l'Utah et l'Idaho, et un
sondage particulièrement inquiétant : 11 % des Américains se
retrouvent dans les " idéaux" du Klan !
En face, des citoyens se sont organisés qui dénoncent, informent,
attaquent en justice le Klan et l'ultra-droite. Des mouvements, des
associations : la Ligue anti-diffamation, la plus efficace des
organisations juives; Klanwatch, spécialisée dans les poursuites
d'ordre juridique qui a réussi à obtenir des condamnations très
importantes; le Centre pour un renouveau démocratique, basé à Atlanta,
qui mène de front travail sur le terrain, formation, prévention et
actions juridiques et qui défend indistinctement les victimes,
qu'elles aient été visées en raison de leur couleur de peau, de leurs
opinions ou de leurs préférences sexuelles.
Avant de devenir le Centre pour un renouveau démocratique,
l'organisation s'appelait l'Anti-Klan Network, l'A.K.N. Parmi ses
fondateurs, un professeur sudiste blanc, Paul Ryan, et un syndicaliste
noir, descendant d'esclaves, William Freeman. Paul Ryan a été enlevé
l'année de la création de l'organisation. On ne l'a jamais retrouvé.
II laissait un fils de quatre ans, Steve. William Freeman, quant à
lui, a péri dans l'incendie d'une église baptiste à Birmingham. II
avait 24 ans. Depuis un mois, il était le parrain d'une petite fille,
sa nièce, Angela.
Aujourd'hui, Steve Ryan et Angela Freeman sont permanents de l'Anti-Klan
Network, appellation qu'ils continuent de préférer. Partout où l'on
signale des activités imputables au Klan et à l'ultradroite, ils
viennent apporter leur expérience, engrangent les preuves afin de
permettre au Centre pour un renouveau démocratique de porter de
nouveaux coups à l'hydre sans cesse renaissante.
Dos : Quand la justice est impuissante, quand la
police est complaisante, les associations de lutte contre le Ku Klux
Klan font appel à deux agents très spéciaux : Angela Freeman et Steve
Ryan.
Leur première aventure les mène à la frontière texane, où des immigrés
mexicains ont disparu...
Basée sur les dossiers du grand spécialiste mondial du
Klan, une enquête réaliste et haletante.
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